Plus de 6500 arbres constituent le patrimoine arboré de la ville de Vandœuvre qui a su, au cours de son histoire et de son développement urbain, le mettre en valeur dans ses parcs et ses nombreux squares ou espaces verts, et pour lequel elle s’est déjà dotée d’outils de protection et de valorisation tels que la Charte de l’Arbre adoptée en 2010, et un barème d’évaluation de la valeur de l’arbre.
Mais aujourd’hui, des associations et organismes cherchent à alerter sur les menaces qui pèsent sur l’arbre car les textes législatifs en vigueur, obsolètes et disparates, ne le reconnaissent pas comme un organisme vivant fragile ni comme un bien patrimonial commun, mais comme une contrainte qui conduit majoritairement à des élagages drastiques ou des abattages.
La Déclaration des Droits de l’Arbre, portée par l’association A.R.B.R.E.S a été proclamée à l’Assemblée Nationale au cours de son colloque de 2019, et un groupe de travail de 35 spécialistes s’est constitué pour proposer des axes d’amélioration de la législation des arbres hors forêts, afin que leur intégrité soit mieux prise en compte et leur pérennité assurée.
A l’instar d’autres villes en France, le Conseil Municipal de Vandœuvre réuni le 7 juin dernier, a adopté à l’unanimité cette Déclaration des Droits de l’Arbre, dans l’objectif de sensibiliser les citoyens et les aménageurs au respect de l’arbre en ville, et de permettre une meilleure connaissance de la place fondamentale qu’il occupe dans notre écosystème urbain. Le texte reprend en cinq articles, les valeurs essentielles pour la préservation des arbres et a pour vocation de changer le regard et le comportement des hommes, de leur faire prendre conscience du rôle déterminant des arbres au quotidien et pour le futur, en ouvrant la voie à une modification rapide de la législation au niveau national.