3,54 km parcours artistique

Bienvenue à Vandœuvre, la ville aux cent drapeaux. Connaissez-vous vraiment le patrimoine vandopérien ? Son héritage culturel ?

Avec “3.54” la Ville de Vandœuvre vous invite à flâner et apprécier son patrimoine artistique. C’est l’occasion de découvrir des artistes locaux, nationaux ou internationaux qui ont laissé leur empreinte dans la ville. Ces créations artistiques nous transportent dans un parcours atypique qui va vous émerveiller!

Mettre à l’honneur Vandœuvre, c’est non seulement mettre à l’honneur ses artistes mais aussi ses habitants, ses lieux de vie… C’est pourquoi “3.54” traverse la ville, ses parcs et nous permet de découvrir, apprendre, ou simplement nous promener autrement. L’art est partout ! Il vient rythmer notre quotidien et nous incite à être plus attentifs à ce qui nous entoure.

Vous pouvez apprécier les œuvres de Juhae Yang, Jean-No, Françoise Schrepfer-Malaprade etc.

Bonne visite !

Présentation des œuvres qui constituent le parcours

« Bannières » Juhae Yang (1955-)

Retour vers le passé :
La médiathèque Jules Verne a été inaugurée en 1999. Elle est une place forte de la culture à Vandœuvre. Elle permet à tous les Vandopériens d’emprunter livres, dvd, cd, jeux-vidéos, mangas ou encore bandes dessinées, et cela gratuitement. La médiathèque possède également sa propre programmation culturelle, ainsi que de nombreux ateliers culturels.

Le saviez-vous ?
L’œuvre présente à la médiathèque fait partie du programme du 1% artistique. Lorsqu’un bâtiment public est construit, 1% du budget total est destiné à la création d’une œuvre artistique. C’est notamment grâce à ce programme national que nous pouvons retrouver de nombreuses œuvres dans les écoles, les mairies ou tout autre construction publique.

Comment ça marche ?
La technique utilisée par l’artiste pour créer son œuvre est la sérigraphie. C’est une technique d’impression directe. Cette technique fut créée par les Chinois dans les années 900. Elle s’est ensuite diffusée dans les pays voisins, puis dans le monde entier avec l’émigration chinoise. La sérigraphie consiste à étaler de l’encre sur un support (papier, tissu, métal, verre, etc.) à l’aide d’un pochoir. Chaque encre nécessite un pochoir différent. Cette technique permet aux couleurs d’être intenses et de durer dans le temps. Cependant, les détails précis sont difficiles à effectuer avec celle-ci. Aujourd’hui, la sérigraphie est notamment utilisée pour la confection de T-Shirt.

L’artiste

Juhae Yang, née en 1955, est une artiste plasticienne coréenne. La couleur est au cœur de chacune de ses œuvres. Elle utilise ce procédé comme un élément de compréhension universel. En 1999, la plasticienne remporte le concours pour la réalisation de l’œuvre 1% artistique de la future médiathèque Jules Verne.

« Vivre Ensemble » – Jean-No (1971-)

Retour vers le passé :
Sur votre droite se trouvent les Nations. Ancienne industrie “Noir de fumée”, ce centre commercial et d’affaires, imaginé par Henri Prouvé, est une place importante de la ville. Cet espace est souvent défini comme le centre-ville de Vandœuvre. C’est ici que de nombreux habitants se retrouvent pour faire leurs courses, passer un temps convivial et discuter. Cette sculpture, “Vivre Ensemble”, retranscrit parfaitement ce qui se joue dans cet endroit.

Jean No est un sculpteur lorrain dont les œuvres sont très présentes dans notre patrimoine. Il utilise une technique de sculpture qui lui permet de se démarquer et en fait sa singularité. Il assemble de nombreuses pièces métalliques hétéroclites pour créer ses sculptures.
Pour en savoir plus sur ses sculptures d’acier :

L’artiste
Jean-No, de son vrai nom Jean-Noël Renard, est un sculpteur forgeron Lorrain qui travaille particulièrement les métaux et la ferraille. Dans son atelier à Avrainville (54) l’artiste façonne, déforme, assemble de multiples pièces d’acier de récupération. En détournant ces multiples éléments métalliques de leur fonction première, en les faisant dialoguer les uns avec les autres, il créé ainsi des structures atypiques, symboliques, et bien souvent monumentales.

« De passage» – Jean François Laurent (1949-)

Retour vers le passé :
Utilisé jusqu’en 1936 pour de grandes manifestations sportives (courses cyclistes, courses de vachettes, combats de boxe…), le Vélodrome était un véritable lieu de vie qui comportait une brasserie et une salle de bal. Les lieux ont été détruits en 1936, laissant là une étendue d’herbe au milieu de la ville. Le rond-point est réinvesti en 1973 et accueille alors quelques vaches. Au début des années 1980, le rond-point est entièrement désaffecté. On y construit un immense jet d’eau qui sera démonté en 2004 pour laisser la place au carrefour actuel. Cette décision a été prise pour construire, sous le carrefour, un réservoir d’eau de pluie, pour éviter toute inondation.

Le saviez-vous ?
Le vélodrome tire son nom d’un véritable vélodrome qui se situait ici dans le passé. De nombreuses manifestations sportives y étaient organisées, notamment « Les 24 heures de Vandœuvre », une compétition cycliste très prisée dans le milieu. Place forte de la ville, le vélodrome a toujours été un lieu stratégique de mobilité urbaine. Aujourd’hui, il est l’un des relais entre Nancy, Vandœuvre et la métropole, grâce à ses nombreux arrêts de bus, de tram et ses routes. Le vélodrome est un des lieux de passage les plus fréquentés de la métropole, c’est d’ailleurs ce qui a inspiré l’artiste.

Comment ça marche ?
La technique de fonderie à la cire perdue est une technique bien précise. Elle consiste à créer un modèle de la sculpture en cire. Ce moulage en cire permet d’obtenir une forte précision. Une fois le moulage effectué, un métal en fusion (Argent, bronze, aluminium, cuivre) est coulé sur celui-ci. La chaleur du métal en fusion faisant fondre la cire, celui-ci prend sa place et sa forme. Cette technique de création est également utilisée dans l’industrie pour créer des pièces avec une précision extrême.

L’artiste :
Sculpteur lorrain, Jean-François Laurent travaille dès les années 1970 différents matériaux, avant de se spécialiser dans le bronze. Utilisant la technique ancestrale de la cire perdue, il créé entièrement ses sculptures dans sa fonderie, à Lezay (57).

« La sieste » – Françoise Schrepfer-Malaprade (1934-)

Retour vers le passé :
Le complexe scolaire du Charmois est un ensemble assez récent. En effet, les écoles maternelles et élémentaires accueillent des enfants depuis les années 70.

Le saviez-vous ?
Françoise Malaprade a centré son œuvre sur la couleur et la recherche picturale. Travaillant notamment autour de la forme du rectangle, elle a inventé plusieurs techniques pour faire dialoguer la couleur du fond et celle de surface sur des supports de polyester.

Comment ça marche ?
Une mosaïque est une œuvre qui se réalise en formant une image avec des morceaux de verre ou de céramique collés ensemble avec de l’enduit de jointoiement. Ces morceaux que l’on assemble sont appelés des tesselles. Ils sont généralement en verre ou en céramique, mais il est également possible d’utiliser des pierres, coquillages ou autre. Les tesselles sont ensuite fixées sur un support afin de créer une image, une forme, un dessin.

L’artiste :
Françoise Malaprade est une artiste peintre vandopérienne exprimant son intérêt pour l’architecture au travers de nombreux espaces, techniques et supports. Mosaïque, vitrail, peinture, collage, fresque, tapisserie … l’artiste utilise de multiples techniques pour exprimer sa passion pour l’art mural, aussi bien dans l’espace public que dans les salles d’exposition.

« L’errant » – Jacques Koskowitz (1932 – 1997)

Retour vers le passé :
La ferme est une partie importante du domaine du Charmois. Quand le Château était occupé par les armées françaises, allemandes ou américaines, elle abritait des écuries. Elle a été utilisée par les soldats américains pour héberger les prisonniers allemands à partir de 1945. La ville va par la suite décider de rénover les écuries pour en faire un bâtiment avec une salle de concert, réception, discours ainsi qu’une salle d’exposition. La ferme du Charmois, telle qu’on la connaît, a été inaugurée en septembre 2014.

Le saviez-vous ?
L’œuvre de Jacques Koskowitz se déploie dans de multiples autres disciplines artistiques. Il fondera par exemple la troupe de théâtre avec son ami Michel Piotrkowski. Il réalisera aussi plusieurs documentaires pour France 3 sur les grands peintres de la région (Claude le Lorrain, Georges de la Tour…), et consacrera également beaucoup de temps à l’action culturelle, en menant des ateliers autour des arts visuels.

Comment ça marche ?
La peinture à l’huile est une technique utilisée depuis le XIIème siècle. La spécificité de cette peinture est qu’elle utilise comme liant une huile siccative. Cette huile permet d’accélérer le séchage. Cette technique permet une application de la peinture plus facile, ainsi qu’une fidélité à l’œuvre imaginée augmentée. La peinture à l’huile est considérée, en occident principalement, comme la technique picturale reine.

L’artiste :
Né à Nancy le 16 juin 1932, Jacques Koskowitz est un peintre et sculpteur. Formé à l’école des Beaux-arts de Nancy, il est aussi professeur à l’école normale de garçons à Nancy et aux Beaux-Arts de Mulhouse entre 1951 et 1970. Le style de Jacques Koskowitz est un renouvellement constant entre portraits féminins classiques, immenses toiles abstraites, personnages sortis tout droit d’une bande-dessinée…

« Confinement » – Nika Revazischvizi (1988-)

Retour vers le passé :
En 1740, après la mort du Provençal, le domaine est acheté par le banquier Anthoine après la mort du propriétaire. Il est ensuite rapidement revendu. Il deviendra bien national pendant la révolution, pour ensuite être démembré et vendu à l’ENCAN, c’est-à-dire sous forme d’enchères publiques. En 1890, François-Camille Jeanpierre rachète ce qu’il reste du domaine et y vit pendant 6 ans. Il fait ensuite raser le bâtiment en 1896 et demande à l’architecte nancéien Désiré Bourgon de réaliser le manoir actuel. Durant la seconde guerre mondiale, la propriété du château est successivement réquisitionnée par l’Armée française, les Allemands et les Américains. La ville de Vandœuvre achète le parc en 1981 puis le château en 1983, qu’elle restaure en 1986 pour en faire un “ensemble de prestige, à destination des Vandopériens”.

Le saviez-vous ?
Au delà des idées reçues, Vandœuvre est une ville fortement végétalisée. Elle possède sur son territoire, pas moins de 4 parcs, une sapinière ainsi qu’une forêt. De nombreux jardins partagés sont également présents sur les coteaux. Vandœuvre c’est aussi la nature, les arbres, les fleurs, la végétation.

Comment ça marche ?
La sculpture sur bois est une technique ancienne qui consiste à retirer de la matière. L’idée est de tailler le bois afin de faire apparaître une forme, un visage, un animal ou quelque chose d’abstrait. Il est aujourd’hui impossible de dater cette technique, le bois résistant très mal aux dommages du temps.

L’artiste :
Nika Revazishvizi est un sculpteur géorgien. Il est passionné de sculpture et travaille avec de nombreux matériaux tels que le bois, le métal et la pierre. Chacune de ses œuvres est croquée puis réalisée en maquette avant d’être sculptée grandeur nature dans la matière choisie.

« L’arbre de Vie » – Claude Goutin (1930 – 2018)

Retour vers le passé :
La mairie actuelle est la quatrième mairie de la ville. La première prenait place rue de Villers dans le vieux-village. La deuxième, toujours dans le vieux village, occupa l’actuel bâtiment de l’école Jules Ferry. Le maire a ensuite décidé de déménager dans le quartier Lorraine, l’ancienne mairie devenant trop petite. C’est finalement rue de Parme que la mairie va définitivement s’installer. Elle sera inaugurée en 1978.

Le saviez-vous ?
Sur votre droite se trouve le centre culturel André Malraux. Cette ancienne MJC, aujourd’hui devenue Scène Nationale, est un théâtre pluridisciplinaire qui met en avant la création contemporaine.

Comment ça marche ?
La sculpture en ronde bosse ou ronde-bosse est une technique pour sculpter en trois dimensions, qui date de l’antiquité. Une sculpture en ronde-bosse est une sculpture dont on peut faire le tour, et qui repose sur un socle. Cette technique fut une révolution à l’époque, car pour la première fois il était possible de contempler une œuvre sous plusieurs angles. C’est ainsi que la sculpture va gagner en réalisme et permettre aux sculpteurs de représenter de réelles scènes de vie.

L’artiste :
Artiste plasticien aux multiples facettes, le nancéien Claude Goutin est particulièrement connu pour ses sculptures monumentales. Dès 1960, il s’installe à Metz où il poursuit ses créations tout en enseignant aux Beaux-Arts de Metz.

« Verticale en V » Marta Pan (1923 – 2008)

Retour vers le passé :
La mairie et la salle des fêtes sont liées. Dans un premier temps, elles le sont du point de vue technique. Il est possible d’accéder à la salle des fêtes par la mairie, et inversement. Elles le sont également du point de vue de leur concepteur. Elles ont toutes les deux été imaginées et réalisées par l’architecte Baudoin-Lejzerzon.

Le saviez-vous ?
Juste sous vos pieds se trouve la salle des fêtes de la ville. La construction de cette salle a été un véritable casse-tête pour les architectes de l’époque. La problématique sonore les a conduits à enterrer cette salle pour éviter toutes nuisances. Insolite non ?

Comment ça marche ?
Une des principales techniques de sculpture utilisant le métal est la fonte. Le métal est chauffé jusqu’à liquéfaction puis est coulé dans un moule dont il épouse l’empreinte et la forme. Il est ensuite possible de travailler la sculpture en jouant avec la température du métal. Marta Pan a toujours essayé d’inclure un mouvement dans ses créations, quelque chose d’organique. “Verticale en V” représente la croissance exponentielle de la ville.

Fondation Marta Pan

L’artiste :
Marta Pan est une sculptrice française d’origine hongroise. Elle s’intéresse au rapport entre l’architecture et la sculpture. Elle oriente ses œuvres dans des formes dépouillées et souvent géométriques. Marta Pan s’applique à rechercher une forme de dualité permanente dans ses œuvres, entre le creux et le plein, l’ombre et la lumière, l’intérieur et l’extérieur, le fini et l’infini.

Le parcours artistique 3.54 sur la carte

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