La ville neuve

En 1950, Vandœuvre compte 6 000 habitants. Attirées par la prospérité lorraine, des familles entières arrivent de toute l’Europe et des pays en voie de développement.

Les logements commencent à manquer et les habitants des vieux quartiers de Nancy et sa banlieue aspirent à plus de confort. Vandœuvre dispose en son centre d’un vaste espace encore non construit. La création d’une ville nouvelle est lancée.


La municipalité pèse de tout son poids pour que soit établi un véritable plan d’urbanisme cohérent et harmonieux.
Nous sommes avant la Régionalisation et tout se conçoit à Paris sous la vigilance serrée des services de l’État.

L’architecte urbaniste Henri-Charles Calsat (1905-1991) est désigné par le Gouvernement pour dessiner les plans de la future « ZUP » (zone à urbaniser en priorité)


Les retombées sociales désastreuses des choix architecturaux des grands ensembles parisiens vont bénéficier à la ZUP de Vandœuvre. Les immeubles seront moins élevés et installés dans un tissu urbain moins dense organisé grâce à une habile politique de mélange des populations.

En 1975, la ville frôle les 34 000 habitants et certains rêvent qu’elle puisse en compter 100 000 !

Il faudra toute la détermination de grands humanistes visionnaires comme le maire Richard Pouille (1921-1996) et son adjoint Jean Cases, jaloux de l’indépendance de la commune, pour imposer un urbanisme à visage humain

L’aménagement d’un parc immense en cœur de la cité est révélateur de la modernité de leur vision sociale et environnementale.

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